OUVERTURE DU FIFO 2018
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DISCOURS D'OUVERTURE DU PRESIDENT
DE LA POLYNESIE FRANCAISE
EDOUARD FRITCH
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Monsieur le Secrétaire général de la Polynésie française,
Monsieur le Ministre de la Culture,
très cher Heremoana,
- En citant Heremoana je me dois de citer dans le même mouvement Wallès, ils sont frères jumeaux de cœur et inséparables... Cher Wallès KOTRA,
Monsieur le directeur général de Polynésie Première,
Madame la présidente de l'AFIFO et directrice du musée de Tahiti et des îles, chère Miriama BONO,
Monsieur le Président du Jury 2018 du FIFO et spécialiste de Wikipedia, Cher Eric LAVAINE,
Madame la directrice de la Maison de la Culture, Chère Hinatea AHNNE, et tous les agents de TFTN,
Mesdames et messieurs les réalisateurs,
Mesdames, mesdemoiselles et Messieurs, Chers amis,
C'est pour moi une joie rare doublée d'un réel plaisir de venir partager avec vous l'aventure du FIFO pour cette quinzième édition du festival international du film documentaire océanien. C’estun incroyable moment de nos vies communes où les frontières physiques de notre Océanie s'effacent par la magie et l'Art du documentaire.
Tandis que les lumières des théâtres et des salles de la Maison de la Culture s'éteignent, s'ouvrent des séquences de vie parfois bouleversantes, riches en humanité. On passe du sourire aux larmes. C'est ce dont notre monde a besoin, je crois : un peu plus d'humanité.
Qu'il soit question de ce maître de Didjeridoo aborigène, Djalu, qui souhaite transmettre son enseignement et surtout la mystérieuse voie du Rêve à son fils, de ce jeune Simane, fils de chef Kanak et slameur qui a deux univers à concilier, de notre Pouvana'a national - tous les films en sélection officielle, hors compétition, classés dans les rubriques écrans océaniens, courts métrages documentaires ou de fiction, valent tous le détour.
Je suis étonné de la richesse et de la diversité de ce programme, et pour dire vrai j'aimerai, comme les heureux festivaliers qui se préparent des mois à l'avance pour le FIFO, prendre un ou deux jours de congés pour tenter de voir un maximum d'œuvres.
Cela me ferait le plus grand bien, et j'aimerai également y entraîner tout mon gouvernement car le Fenua, tel que je le conçois, doit être ouvert, en permanence, sur son milieu naturel. C'est l'Océanie réunie, avec ses grandes familles polynésiennes, micronésiennes, macronésiennes, puis européennes et asiatiques.
Nous avons tant à partager ENSEMBLE, tant à découvrir.
Je crois que nous avons toutes et tous pris consciencede l'importance culturelle, vitale, du FIFO. Je tiens, avec émotion, à en remercier deux des pères fondateurs, deux amis pour toujours dont la générosité n'a d'égal que l'amour d'une culture sans barrière, qui réunirait les hommes : MM. Walles KOTRA et Heremoana MAAMAATUAIAHUTAPU, que je vous demande d'applaudir très fort.
Ils sont très populaires, ces deux là !
Le FIFO c'est donc ce partage d'émotion et de création, mais aussi de très belles rencontres entre professionnels, auxquelles la Polynésie souhaite prendre toute sa place.
Je peux vous assurer que nous suivons, avec grande attention, les projets tentant d'agrandir la famille du FIFO comme le projet PADISA, lancé par notre charmante présidente de l'AFIFO, Miriama BONNO.
Je ne voudrais pas abuser de votre temps. Je tiens ici à saluer les membres du jury 2018 et leur président, Eric LAVAINE.
Cher Eric, tu sentiras sans doute, durant ton séjour, que ce que nous avons de meilleur à offrir ne se trouve pas dans les mots mais dans le cœur et dans le regard.
Sois le bienvenu chez toi.
Tu arrives à la suite d'un incroyable cortège de personnalités qui toutes, ont posé leur pierre pour construire ce grand édifice auquel nous tenons comme à la prunelle de nos yeux.
Je les cite : Hervé Bourges, Laure Adler, Pierre-Henri Deleau, Florence Aubenas, Stéphane Martin, Véronique Cayla, Luc Jacquet, Elie Chouraqui, Greg Germain, Jan Kounen et Abderrahmane Sissako. On peut les applaudir.
Une fois encore on ne voit bien qu'avec le Coeur, disait le petit Prince de Saint Exupery.
Je vous souhaite un excellent festival 2018. Merci de votre attention. Et à l'année prochaine, j'espère.